Chronique numéro 1 : Avant la tempête (Cycle de l'Eau)

Alors que tout le monde semblaient légèrement s'énerver pour des raisons plus ou moins bonne, mais qui étaient particulièrement loin de ses préoccupation habituelles, Lu Wu leva sa main, comme un écolier, avant de prendre la parole.

"Euh ... pardon je suis pas très bon pour tout ce qui est formel mais je me demandais si je pouvais me rendre utile. Parce que moi la stratégie et la médecine c'est pas trop mon truc mais par contre ..."

Le jeune garcon prend l'un de ses bambous rempli d'explosif

"... bah tout ce qui est pyrotechnique et poison je sais faire ... enfin je voulais juste vous mettre au courant quoi"

Le général leva lentement les mains vers Xiao Guang, un air impassible sur le visage

- Prenez soin de vous, shifu...

Il hocha ensuite la tête vers Xiao Yu

- Nous manquons pour l'instant de volontaires suffisamment aguerris pour faire ces patrouilles et l'hiver approche. Ces routes seront bientôt impraticables, autant par nos soldats que par leurs éclaireurs.
Enfin, les cavaliers auront du mal à passer le gouffre, mais s'ils construisent un deuxième pont, ils auront accès aux hauteurs et gagneront à l'usure, car nous ne pourrons plus recevoir de soutien de personne.
Pour la sécurité intérieur, la milice féminine fait relativement bien son travail dans les quartiers d'habitation. Seule la grand place pose un problème, car c'est là qu'afflux tous les nouveaux réfugiés. Nous avons toutefois pris les résolutions nécessaire en faisant circuler des espions parmi eux.
S'il nous manque les installations de siège et les pièges à feu, j'ai bien peur toutefois que nous ne soyons en mesure de créer une brèche parmi les lignes.
Nous manquerons cruellement de vivre cet hiver, si le convoi n'arrive pas et il est impossible de cultiver le riz ici...Il ne pourra servir que de nourriture immédiate.
Voilà bien une preuve que nos conseillers habitent à Hangzhou et n'ont aucune connaissance du Nord de l'Empire...

Wang prit un air satisfait à l'intervention de Lu Wu

- C'est une excellente nouvelle...Notre artificier est mort il y a une semaine de maladie. Nous n'avons probablement pas assez de matière pour faire des stocks d'armes à poudre, mais cela pourrait servir de palliatif pour les pièges à feu...

Son regard balaya enfin dans la direction de Bai Hou

- Vous sentez vous bien ? Vous devriez rejoindre le dispensaire, vous avez l'air mal en point termina t-il inquiet....

Lin acquiesça aux propos du général. Le ravitaillement, c'était bien le principal problème, elle en avait conscience. Elle allait réfléchir à la question, mais son domaine était plutôt les mouvements des armées que les questions de gestion des stocks.

"– Wang Jiang Jun, je vais réfléchir sérieusement aux meilleures façons de vous venir en aide, aussi bien sur la question du ravitaillement que sur celle des armes de siège. En attendant, si vous avez besoin de mon aide sur une autre question, je me ferai un devoir et un plaisir de vous aider dans la mesure de mes moyens. Souhaitez-vous que je vous laisse la carte de Jilin, ou que je l'emporte avec moi pour continuer à l'étudier ? D'autre part, disposez-vous d'un plan de cette forteresse, que je puisse me pencher sur la question de sa défense ?"

Elle s'inclina poliment devant la cheffe de la milice des femmes.
"– D'autre part, ce serait un honneur pour moi si vous acceptiez de me montrer le fonctionnement de votre milice féminine, dont je salue l'idée. "

Elle laissa le soin à Bai Hou de répondre pour lui-même, puisqu'elle ne savait pas du tout ce qu'il avait.

Bai Hou redressa la tête puis essaya de parler. Sa gorge était sèche, il ne savait pas quoi dire... Il se lança, et fit fit de toute notion de politesse ou d'étiquette :

Je... jeee.... Enfin vous, mon général... Vous me faites penser à l'un des membres de ma famille disparue, détruite par les Jins il y a des années...
Je... le... le nom de Wang Qi Bai vous dit-il quelque chose ?

Les mains du singe blanc tremblaient, ce qui avait pour effet insupportable de faire tinter les clochettes de son bâton.

Suite à la répartie agacée du général, Yin Qiu se tint coi, après une vague courbette d'excuse, si raide et guidée que bien que correcte du point de vue de l'étiquette, on sentait qu'il n'avait aucune intention réelle de s'excuser.
La réaction de Xiao Guang le prit par surprise alors qu'il composait une réponse fielleuse. Une des phrases prononcée par la guérisseuse outrée dessilla soudain les yeux de l'eunuque.
Connaissant le secret du général Wang, il pouvait désormais avancer une hypothèse sur ce qui lui déplaisait tant chez Jin San Li. Ce pourrait-il que ce brigand un rien joueur, un rien coureur et Wang soit d'ancien amant ? Finalement Jin San Li n'était peut être pas menacer que par des maris en colère...

L'eunuque méditait sur ça, essayant de trouver quelle phrase poli et n'ayant pas l'air d'y toucher pourrait arracher la vérité au général... Mais il ferait ça en privé.
Il ne comptait pas se passer de l'aide de Jin San Li : le brigand était apparemment populaire d'après Xiao Guang et il avait pu jauger sa compétence. Il ferait un allié précieux.

Yin Qiu hésita un bref instant à accompagner la guérisseuse, ne serait-ce que pour marquer théâtralement son désaccord... Mais il était bien trop curieux des émissaires et il n'avait pas abandonné tout espoir de convaincre le général.
De plus Xiao Guang était vraiment épuisée... Il mettrait sur le tapis ce qu'il avait dérobé un peu plus tard.
L'eunuque la salua donc, d'une révérence profonde que l'on adressait aux maîtres.

La guérisseuse parti, il se mura dans le silence, pour réfléchir tout en écoutant les dire des nouveaux arrivants...
La momie avait l'air d'être quelqu'un de jeune, un maniaque du feu d'artifice, apparemment et du poison. A surveiller donc, même si à se présenter ainsi devant tout le monde, il ne devait pas être un espion... Tiens, il faudrait qu'il lui parle des fumigènes et du poisons des moines fous...
L'alcoolique n'avait pas l'air dans son assiette, aussi s'en désintéressa-t-il pour admirer le jolie minois de l'envoyée de Dali...
Il osa une question.
"Dîtes-moi... Ces plans de Jilin... Ils mentionnent d'éventuels passages secrets ou autres entrées dérobées que les Jin pourraient ne pas avoir encore décourvert ?"

L'eunuque fut alors interrompus par l'ivrogne, qui semblait avoir repris plus ou moins contenance et qui posa une bien étrange question...

A la question de Yin Qiu, les yeux de Lin s'éclairèrent, et se plissèrent d'un air amusé qui lui donnait l'air plus jeune encore.

"– Bien sûr qu'ils contiennent des passages secrets et des choses que les Jin n'ont peut-être pas vues, sinon ça serait bien moins amusant ! Je vous montrerai ce que j'ai pu en tirer, si vous le souhaitez, et si le Général m'y autorise. "

Visiblement, elle prenait grand plaisir à parler de passages secrets et de portes dérobées.

"– J'ai eu tout le voyage pour me pencher sur la question, donc je pense maîtriser assez bien les données. J'avais quelques idées pour reprendre la ville, mais elles ne sont plus d'actualité puisque nous devons d'abord défendre Tian Chi.
D'ailleurs, à ce propos aussi j'ai déjà quelques idées. "

La danseuse avait regardé le petit groupe s'éloigner avec le serviteur et attendu qu'ils rentrent dans sa maison. Puis elle s'était avancée vers les gardes qui étaient venus parler aux nouveaux-venus, leur avait adressé son plus joli sourire et échangé quelques mots avec eux de sa voix de velours.
Elle apprit au cours de la conversation qu'ils seraient logés dans le riche quartier qui s'étendait près de la forteresse. Un sourire se dessina sur ses lèvres sensuelles. Une chance qu'elle connaisse l'endroit...

Yu Yan rentra au dispensaire et prit les rouleaux de soie qu'on lui avait offerts, se rendit chez un tailleur et commanda tout un tas de vêtements différents. L'étoffe était absolument somptueuse, elle serait divine sur elle.
Elle revint rapidement et rédigea une missive à l'attention de son bienfaiteur de sa plus belle calligraphie.

" Fan Chou Da Han,

Je tenais encore à vous exprimer ma gratitude pour toutes les bontés que vous avez eues pour moi. J'ai pris la liberté de porter les soies chez le tailleur qui se trouve près du dispensaire. J'espère que vous serez indulgent, mes moyens ne me permettent malheureusement pas de m'offrir un artisan à la hauteur de la qualité de ces magnifiques tissus. Je prie les dieux pour ne pas vous faire honte lorsque je porterai ces effets.

Je souhaitais vous faire savoir que je fais à présent partie de la troupe de Jiao Hai Deng et que j'incarnerai Serpent Blanc, dans le Pendentif d'éventail aux deux poissons. Il me serait agréable de vous voir à la représentation qui sera donnée ce soir devant le général Wang. Puissiez-vous être indulgent et ne pas avoir honte de ma modeste mise devant toutes ces personnalités.

Votre dévouée,
Qing Yu Yan. "

Elle demanda à un gamin de la porter chez le marchand contre une piécette et eut un sourire satisfait en le voyant s'éloigner. Si elle avait bien jugé l'homme, sa réaction ne se ferait pas attendre.
Puis elle s'occupa des quelques vêtements qu'elle avait réussi à emmener avec elle avant de se plonger dans la lecture de la pièce. Il lui fallait apprendre le rôle pour la représentation et elle ne concevait pas autre chose que la perfection devant une assemblée aussi prestigieuse.

Le général répondit favorablement aux demandes de Lin

- Je ferais apporter le plan dans vos appartements et notre cheftaine vous fera elle-même visiter la caserne des femmes.
Le plan me paraît audacieux, en ce qui concerne Jilin, mais je ne suis pas un Fang Shi, l'avenir m'est inconnu...

Il se préparait à ajouter quelque chose lorsque ses yeux s'écarquillèrent aux paroles de l'ivrogne ébahi....Ses lèvres inférieures tremblaient tandis qu'il peinait à articuler le moindre mot...
Visiblement ému, il salua l'assemblée

- Je...Tout le monde a reçu des instructions...et...Voudriez vous avoir..l'obligeance de me laisser avec....ce visiteur ?

Intriguée devant l'évidente scène de reconnaissance qui se déroulait sous ses yeux, Lin n'insista pas. Elle s'inclina devant l'assemblée, et s'éclipsa avec les autres visiteurs du Général. Bai Hou saurait où la trouver lorsqu'il voudrait obtenir le bain qu'elle lui avait promis.
En sortant, elle s'adressa à Yin Qiu :
"– Où êtes-vous logé ? Serons-nous voisins ? Je n'ai pas encore pu découvrir mes appartements, et j'avoue que les fatigues du voyage se font nettement sentir, désormais, l'excitation passée !"

Elle eut un sourire ironique.

Devenir artificier d'un général, ça impose mais Lu Wu se demande subitement si ca n'allait pas les paniquer de savoir que ca sera un jeune homme de 15 ans qui va préparer leur bombe. Quoiqu'il en soit, il va falloir prévoir un sacré paquet de munition si on veut tenir tête aux armées Jins. Sur le chemin de leur quartier, le jeune homme s'adresse à la noble

"Shiii j'ai hate de prendre un bain d'eau chaude. Traverser ce foutu col avec le sac de riz sur le dos m'a littéralement broyer le dos. Au fait dame Lin, ca vous a plu la vie au grand air ? Je veux dire sans les voleurs, les assassins, les brigands de port et les villes dévastée"

Xiao Yu éclata de rire à la question de Lu Wu. Les yeux rieurs, elle répondit :
"- Pour sûr, c'était enrichissant comme expérience. Bien plus amusant que le voyage depuis Dali jusqu'à Hanghzou ! Mais cette vie manque de baignoires et de repas chauds. Je serai moi aussi ravie de prendre enfin un bain qui ne soit pas dans une rivière glaçée !"

Elle avait dit ces derniers mots d'un ton ironique que seul Lu Wu pouvait comprendre.

"Glacée glacée ... elle était pas très froide encore et puis chez moi l'eau chaude c'est pour la cuisine, pas pour se baigner dedans. On est pas des écrevisse"

Dit il pour continuer sur la rigolade

Yin Qiu s'inclina pour prendre congé, même s'il mourrait d'envie de rester pour satisfaire sa curiosité.
Visiblement, la question avait plus que troublé le général. Serait-il possible que cet ivrogne décadent soit apparenté à la famille du général Wang ?
Si c'était le cas, cela allait peut être posé un problème, surtout s'il révélait le secret du défenseur de la forteresse... Pire, selon leur degré de parenté, le soulard pourrait faire valoir sa préséance. Bon, il était douteux qu'il ai le goût et le talent pour la chose militaire...
L'eunuque grimaça, se reprenant. Voilà qu'il se laissait abuser par les apparences, lui !
Si cet homme avait accompagné Lin Xiao Yu dans son périple et s'en était tiré indemne, c'est qu'il devait soit avoir une chance divine, soit avoir quelques talents.

"Bien, je vais donc me retirer..." déclara Yin Qiu au général d'une voix douce. "Toutefois, j'aimerais moi aussi un entretien privée avec vous. Il est quelques points de...religions dont j'aimerais discuter. N'hésitez pas à me faire mander, vous savez que je suis à votre disposition, même si nos opinions sont parfois divergentes."

L'eunuque se retira, en compagnie de Lin Xiao Yu.
"Le général m'a en effet attribué de reposant quartier au quartier général. Je suppose que vous aller être loger non-loin. J'avoue qu'après un bon repas et un bon bain, je serais ravis de discuter stratégie avec vous. Je ne suis pas férus de la chose, mais mon absence de formation classique me permet parfois d'entrevoir d'originale solutions. Tenez, par exemple : si seulement nous pouvions faire circuler chez les Jin la rumeurs que nos forces impériales étaient en route pour reprendre Jilin, l'armée qui nous assiège ferais peut être demi-tour pour aller passer l'hiver dans la cité... Une fois celle-ci dans la ville, nous pourrions user des passages secrets pour tenter un coup de force sur les officiers Jin se croyant à l'abris, voire sur ce général Nuarchi..."

Lin sourit à la réflexion de Lu Wu.

"– Ecrevisses, non, mais on m'a souvent traitée de sale petite anguille. Ça compte ?"

Puis, plus sérieuse mais toujours souriante, elle répondit à Yin Qiu :

"– J'aime les idées peu conventionnelles. Tous ces vieux barbons engoncés dans leurs certitudes et leurs réflexes dénués de surprise m'ennuient et m'agacent. Je serais ravie de discuter avec quelqu'un qui n'est pas retenu par des apprentissages rigides. Quelqu'un qui ne commence pas la conversation en me disant qu'une femme n'a rien à faire dans un quartier général, car tout ce qu'elle risque, c'est de distraire le Général !" ajouta-t-elle en riant cette fois franchement, les yeux pétillants d'humour.

Elle s'enquit ensuite auprès d'un serviteur du quartier général de l'endroit où ses compagnons et elle seraient logés. Elle avait hâte, malgré sa bonne humeur, de se délasser et de dormir un peu. Une vraie nuit, pas sur le sol rocheux mais sous un vrai toit.

Xiao Guang

Seule dans le petit temple, la jeune fille fini par s'endormir, le visage enfoui près de l'autel d'où semblait la fixer un bouddha inexpressif...
Elle n'entendit pas la porte s'ouvrir pas plus qu'elle ne se sentit soulevée et recouverte d'une couverture...
Seules quelques flammes vinrent réchauffer son visage doucement, à mesure que son esprit s'échappait vers d'autres horizons, une plus d'une quinzaine d'années auparavant...

La femme qu'elle identifiait comme sa mère jouait avec le petit bracelet de jade, tandis que l'enfant, âgé d'à peine deux ans tentait en riant de l'attraper.
Une porte s'ouvrit alors laissa apparaître une forme sombre à la voix chaleureuse

- Ne vous inquiétez pas pour la jeune maîtresse, elle se porte comme un charme.

- Je la sais entre de bonnes mains, Ah Yi...

La chaleur des bûche ramena la jeune femme à la raison...Son corps entier était reposé et un petit fumet étrange et apaisant embaumait la pièce.
Quelqu'un avait pris soin de mettre des fumigations médicamenteuses dans la pièce pour l'aider à se reposer..
Elle n'était d'ailleurs plus dans le temple, mais dans une cellule qui ressemblait à s'y méprendre au lieu où l'avait emmené le vieux moine la première fois...

Qing Yu Yan

La santé de Yu Yan se dégradait à vue d'oeil et elle fût contrainte de s'assoir pour attendre la réponse, qui comme convenu, ne tarda pas...
Elle revint sous la forme d'un billet à ordre scellé par Fan Chou, destiné au porteur...de 800 taëls : de quoi alimenter la forteresse en banquet pendant quatre mois au bas mot...Nul doute que l'homme devait avoir de la réserve

Citation :

Lorsque la fleur de pivoine s'épanouit
Derrière la pousse d'une ortie
Comment l'adroit jardinier
Ne prendrait-il pas le risque de se piquer ?

Pas de doute. Il s'agissait bien de l'imbécile.

Bai Hou

Le général congédia ses hôtes en acquiesçant maladroitement à leur demande : son assurance semblait avoir complètement fondue et il ne fixait que l'ivrogne au comportement étrange.
Bientôt, la salle fût entièrement vide, et l'officier prit une grande inspiration.
Lentement, il s'approcha de Bai Hou. Son visage enfantin se fendit d'une grimace de douleur et dans un geste imprévisible, il fit décrire à son sabre un arc de cercle prodigieux qui s'arrêta à la limite du cou du Singe Blanc.
Son bras et sa lame tremblait quelque peu, autant que sa voix lorsqu'il ne cacha plus sa véritable tonalité, beaucoup plus féminine

- Qui...es tu ? Je te conseille de répondre rapidement...Je suis prête à tout pour sauver ce qui reste de cette maudite forteresse et je ne laisserais pas un foutu mercenaire de ton espèce menacer cet équilibre...Tu sais qui était mon père. Très bien...D'où sors tu cette information ? Qui te la dit ? Parle ou je t'égorge...

La tête haute, la gorge à la mercie de la lame d'acier, Bai Hou prit une inspiration profonde et parla :
Je... Rong, tu es ma petite soeur. J'ai pris ce nom d'empreint, Bai Hou, pour éviter les représailles. Cela fait quatre longues années que j'ère à la fuite du passé, hanté par mes démons. Je suis tombé par hasard sur Dame Lin et Lu Wu et la destiné m'a menée jusqu'ici.
Je ne pensais pas revoir l'un d'entre nous vivant.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à racheter mes erreurs passée et à t'aider du mieux que je le puis.

Le singe blanc restait implaccable, debout, dans l'attente d'un réponse de sa soeur.